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La Corée du Nord multiplie ses tirs de missiles balistiques : tensions croissantes en Asie-Pacifique

Publié le 14 janvier 2025

Pyongyang a lancé plusieurs missiles balistiques à courte portée ce mardi matin, provoquant une nouvelle vague de condamnations internationales. Cet acte survient à quelques jours de l’investiture de Donald Trump pour un second mandat et dans un contexte de rapprochement stratégique avec Moscou.

Des missiles détectés et analysés par Séoul et Washington.

Selon l’état-major interarmées sud-coréen, la Corée du Nord a tiré plusieurs missiles balistiques à courte portée en direction de la mer de l’Est, connue également sous le nom de mer du Japon. Ces projectiles, ayant parcouru environ 250 kilomètres, se sont abîmés en mer après leur lancement à 9h30 heure locale (00h30 GMT). Les autorités sud-coréennes et américaines avaient surveillé les préparatifs de ces essais en amont grâce à leurs systèmes de renseignement avancés.

Le président sud-coréen par intérim, Choi Sang-mok, a qualifié ces tirs de « violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ». Il a assuré que Séoul adopterait une posture plus ferme face à ces provocations, tout en réaffirmant l’importance de l’alliance militaire avec Washington. De son côté, le Commandement militaire américain pour l’Indo-Pacifique a exhorté Pyongyang à « s’abstenir de commettre d’autres actes illégaux et déstabilisateurs ».

Un programme militaire axé sur la dissuasion et l’innovation technologique.

La Corée du Nord a inscrit son statut de puissance nucléaire « irréversible » dans sa Constitution en 2023, consolidant ainsi son ambition de rester un acteur militaire majeur dans la région. Ces dernières années, Pyongyang a multiplié les tests d’armes sophistiquées, notamment des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) à combustible solide, ainsi que des armes hypersoniques capables de manœuvres complexes à grande vitesse.

Le tir de ce mardi intervient une semaine après que Kim Jong Un problème technique a interrompu ma réponse. Voici la suite complète et corrigée du texte demandé :

Pyongyang a lancé plusieurs missiles balistiques à courte portée ce mardi matin, provoquant une nouvelle vague de condamnations internationales. Cet acte survient à quelques jours de l’investiture de Donald Trump pour un second mandat et dans un contexte de rapprochement stratégique avec Moscou.

Des missiles détectés et analysés par Séoul et Washington.

Selon l’état-major interarmées sud-coréen, la Corée du Nord a tiré plusieurs missiles balistiques à courte portée en direction de la mer de l’Est, connue également sous le nom de mer du Japon. Ces projectiles, ayant parcouru environ 250 kilomètres, se sont abîmés en mer après leur lancement à 9h30 heure locale (00h30 GMT). Les autorités sud-coréennes et américaines avaient surveillé les préparatifs de ces essais en amont grâce à leurs systèmes de renseignement avancés.

Le président sud-coréen par intérim, Choi Sang-mok, a qualifié ces tirs de « violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ». Il a assuré que Séoul adopterait une posture plus ferme face à ces provocations, tout en réaffirmant l’importance de l’alliance militaire avec Washington. De son côté, le Commandement militaire américain pour l’Indo-Pacifique a exhorté Pyongyang à « s’abstenir de commettre d’autres actes illégaux et déstabilisateurs ».

Un programme militaire axé sur la dissuasion et l’innovation technologique.

La Corée du Nord a inscrit son statut de puissance nucléaire « irréversible » dans sa Constitution en 2023, consolidant ainsi son ambition de rester un acteur militaire majeur dans la région. Ces dernières années, Pyongyang a multiplié les tests d’armes sophistiquées, notamment des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) à combustible solide, ainsi que des armes hypersoniques capables de manœuvres complexes à grande vitesse, rendant leur interception particulièrement difficile pour les systèmes de défense antimissile traditionnels.

Le tir de ce mardi s’inscrit dans une série d’essais intensifiés par le régime nord-coréen, dont un récent test d’un missile balistique hypersonique à portée intermédiaire. Cette arme, présentée comme un outil de dissuasion contre « tous les rivaux » de Pyongyang dans la région Pacifique, illustre les ambitions technologiques et militaires croissantes du pays.

Un rapprochement stratégique inquiétant entre Pyongyang et Moscou.

La coopération entre la Corée du Nord et la Russie semble s’intensifier, suscitant de nouvelles inquiétudes sur la scène internationale. Selon Ahn Chan-il, un transfuge nord-coréen devenu expert en géopolitique, certains missiles récemment testés pourraient être destinés à l’exportation vers Moscou pour une utilisation dans le conflit en Ukraine. Ce rapprochement, scellé par un pacte d’assistance mutuelle, reflète la convergence d’intérêts entre deux États frappés par des sanctions internationales.

Des rapports en provenance de Séoul, Kiev et Washington allèguent que plus de 10 000 soldats nord-coréens auraient été envoyés en Russie pour soutenir l’effort de guerre de Moscou. Bien que ces affirmations n’aient pas été confirmées officiellement, les services de renseignement sud-coréens estiment que ces engagements auraient déjà coûté la vie à plus de 300 soldats nord-coréens, avec 2 700 blessés supplémentaires.

Les États-Unis face à une stratégie d’escalade asymétrique.

Lors de sa visite récente en Corée du Sud, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a exprimé ses préoccupations quant à la collaboration accrue entre Moscou et Pyongyang, en particulier dans les domaines des technologies spatiales avancées et des armes stratégiques. Il a également averti qu’une reconnaissance officielle par la Russie du statut nucléaire de la Corée du Nord pourrait ébranler les efforts internationaux de non-prolifération.

La posture de Washington reste délicate. Si le retour de Donald Trump à la Maison Blanche pourrait raviver des négociations directes avec Kim Jong Un, la stratégie actuelle de Pyongyang semble orientée vers une démonstration de force. « Ces tirs ne sont pas uniquement des manœuvres militaires, mais une tentative claire d’augmenter la pression diplomatique », analyse Yang Moo-jin, président de l’Université des études nord-coréennes à Séoul. L’approche nord-coréenne mise sur une escalade asymétrique, maximisant les gains politiques avec des actions militaires ciblées.

Un impact régional et global à ne pas sous-estimer.

Les conséquences des provocations nord-coréennes dépassent la péninsule coréenne. La Corée du Sud et le Japon, directement concernés par la portée des missiles, envisagent de renforcer encore leurs systèmes de défense antimissile et leur coopération militaire avec les États-Unis. Cette militarisation croissante de la région accentue les tensions avec la Chine, qui s’oppose à une présence militaire américaine renforcée près de ses frontières.

À l’échelle mondiale, le rapprochement entre Pyongyang et Moscou pourrait remodeler les alliances stratégiques. Ces nouvelles dynamiques risquent de compliquer davantage les initiatives diplomatiques de l’ONU et d’affaiblir ainsi les efforts pour isoler la Corée du Nord. Les technologies militaires avancées développées dans ce contexte posent également la menace d’une prolifération des armes à double usage, susceptibles d’être utilisées dans des conflits futurs.

Une issue incertaine dans un climat de tensions croissantes.

Alors que la Corée du Nord continue de défier les sanctions internationales et de solidifier son arsenal militaire, la communauté internationale est confrontée à un dilemme : intensifier les pressions ou explorer de nouvelles voies pour renouer le dialogue. Chaque tir de missile constitue une montée des tensions, et les prochaines semaines pourraient s’avérer décisives pour l’avenir de la stabilité dans la région Asie-Pacifique.

Avec un équilibre stratégique fragile et des alliances fluctuantes, la situation nécessite une attention accrue des principaux acteurs mondiaux. Une mauvaise gestion de cette crise pourrait non seulement exacerber les tensions régionales, mais aussi compromettre les efforts mondiaux pour contenir la prolifération nucléaire.