Une récente analyse scientifique révèle que le célèbre crâne découvert à Éphèse n’appartient pas à la sœur de Cléopâtre, Arsinoé IV. Cette découverte soulève de nouvelles questions sur l’identité et l’histoire du jeune garçon dont le crâne a été retrouvé.
Contexte de la découverte du crâne.
En 1929, lors d’une fouille archéologique à Éphèse, en Turquie, un crâne fut exhumé du site connu sous le nom de « l’Octogone ». À l’époque, l’archéologue autrichien Josef Keil pensait qu’il s’agissait des restes d’une femme de haute stature sociale, possiblement Arsinoé IV, sœur de Cléopâtre. Cette hypothèse était renforcée par l’architecture égyptienne du lieu, suggérant une connexion royale.
Révélation moderne grâce à l’analyse scientifique.
Des chercheurs de l’Université de Vienne ont récemment mis en œuvre des techniques avancées telles que la tomographie micro-CT, les tests génétiques et la datation au radiocarbone. Les résultats ont révélé que le crâne appartenait à un jeune garçon âgé de 11 à 14 ans, présentant plusieurs désordres de développement. Une analyse isotopique suggère également une origine italienne ou sarde.
Implications des découvertes récentes.
Bien que le site ait été conçu pour une personne de haut rang, l’identité exacte du jeune garçon reste incertaine. Cette recherche met fin aux spéculations persistantes sur l’association du crâne à Arsinoé IV, permettant de nouvelles recherches sur les pratiques funéraires et les hiérarchies sociales de l’Éphèse antique. La quête du dernier lieu de repos d’Arsinoé peut ainsi se poursuivre sans les idées préconçues antérieures.
Cette étude représente une avancée majeure dans la compréhension des figures historiques et de leur contexte grâce aux techniques scientifiques modernes.